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Bloc de pincement

Blocs de pincement réalisés en bois de palette

J'aimerais pousser mon niveau d'escalade, mais pour cela, il n'y a pas de secret, il faut s'entraîner. Si je me contente d'aller à la salle, ça n'arrivera pas car mon partenaire a d'autres priorités. Je pourrais aller faire du bloc, mais je n'aime pas tellement ça et en plus, y aller seul ne m'enchante pas vraiment. Il me reste donc l'option de compléter mon entraînement à la maison.

Ça fait quelques années que je regarde pour me procurer une poutre mais je n'ai jamais eu d'endroit pour l'accrocher. Mais la semaine dernière, je suis tombé sur un système d'entraînement qui ne nécessite aucun point d'accroche. Ça ne permet de travailler que les pincements mais c'est un bon début. L'ennui c'est que les modèles proposés [1] à l'achat sont très chers pour un simple morceau de bois. J'ai donc recherché ce que je pouvais faire moi-même, mais je n'ai rien trouvé qui me convenait.

Je voulais un bloc composé de plusieurs plaques de bois amovibles afin de pouvoir varier l'épaisseur. Je voulais également que les plaques de bois soient reliées ensemble pour ne pas en égarer. Je voulais aussi pouvoir y accrocher divers poids pour accroître la difficulté des exercices. Et finalement, je voulais que le système soit très simple. Après avoir laissé murir l'idée toute une nuit, j'ai eu une révélation. En fait, je n'ai besoin que de plaques de bois et d'une corde, la corde servant à la fois d'accroche pour les plaques et pour les poids.

J'ai utilisé du bois de palette récupéré pour un autre projet toujours pas terminé. Je l'ai débité en 8 tronçons de 10cm dans lesquels j'ai percé un trou de 15mm. J'ai ensuite adouci les arêtes de ces trous pour que ça n'accroche pas trop sur la corde. J'ai finalement enfilé les plaques sur ma corde statique de 150cm comme pour faire un collier de perle et j'ai noué l'ensemble avec un double nœud de pêcheur.

Je l'ai testé rapidement et ça a l'air de fonctionner correctement. Il ne me reste plus qu'à m'entraîner.

Encore de la viande séchée

Guanciale et canard momifié maison

Lorsque j'ai commencé à sécher mon filet mignon [1], je venais de regarder une série de vidéos expliquant comment faire sécher de la viande au réfrigérateur. Ces vidéos montraient comment faire pour sécher différents morceaux de différents animaux. Je me suis dit que ce serait une bonne idée de faire sécher plusieurs morceaux simultanément.

Il y a quelques années, mon amie S. m'avait fait goûter des pâtes à la carbonnara faite traditionnellement, c'est à dire avec un mélange de pancetta et de guanciale [2]. À l'époque, je ne connaissais pas le guanciale mais j'ai été conquis instantanément. Depuis, je ne déroge pas à la tradition quand je mange des pâtes à la carbonnara.

L'idée m'est venue de faire ma propre version du guanciale. C'est aussi simple que pour le filet mignon, mais ça prend un peu plus de temps. Le plus compliqué dans cette réalisation fut de trouver le morceau approprié car les différentes sources que j'ai trouvées parlaient de la joue du cochon. Mais après discussion avec le boucher, la joue n'a que peu de gras alors que le guanciale en contient énormément. En cherchant un peu plus, j'ai trouvé qu'il fallait utiliser la gorge. C'est un morceau très gras utilisé principalement [3] pour faire des pâtés.

Quelques semaines plus tard, j'ai commencé à sécher un magret de canard. Le hasard fait que les deux pièces étaient prête à peu prêt au même moment. Hier, nous avons donc profité pour manger des pâtes carbonnara et de fines tranches de canard.

Un vrai régal !

De l'utilisation des canettes de soda

Siflets et cendrier réalisés à partir de canettes de soda

Il y a quelques temps, je suis tombé sur ce lien qui détaille la manière de faire un siflet en utilisant une canette de soda. J'ai trouvé l'idée séduisante, alors je me suis lancé dans l'aventure. Nous ne consommons que très rarement ce genre de boissons à la maison donc nous n'avons que très rarement ce genre de contenants à disposition. Comme je ne voulais pas attendre plusieurs mois, je me suis tourné naturellement vers mes collègues pour obtenir ma matière première.

Une fois la matière première récupérée, j'ai découpé ma première canette pour en extraire une bande. Je voulais utiliser ma scie pour avoir une découpe plus propre qu'avec ma paire de ciseaux. Pour ne pas la déformer, je l'ai remplie d'eau avant de la mettre au congélateur. Une fois la glace prise, c'est très facile de couper à travers tout sans risquer les déformations. J'avoue que pour l'utilisation que j'en ai fait, j'aurais pu m'en tenir à ma paire de ciseaux. Mais au moins j'aurais testé la méthode.

Puis j'ai suivi les instructions pour obtenir mon premier siflet. Le plus dur a été de le calibrer afin qu'il émette un son, car il est très souple et conserve difficilement sa forme. Comme les arêtes sont dangereuses quand on n'y prête pas garde, j'en ai fait un autre en y ajoutant un repli sur les parties en contact avec la peau. Il tient beaucoup mieux la forme imposée, ce qui permet de sifler sans recalibration. Et comme il me restait un peu de métal, j'ai décidé d'en faire un dernier en réduisant les proportions.

C'est un projet amusant qui se fait rapidement. Je crois que je recommencerais avec M. quand elle reviendra à la maison.

Lors de la réalisation, j'ai repensé à un projet à base de canette que j'avais fait il y a quelques années. Je me suis dit que ce serait une bonne idée d'essayer à nouveau. J'ai donc refait le « magnifique » cendrier tressé qu'on peut apercevoir en arrière plan de la photo.

Un mobile pour L.

Mobile en origami : vue générale, vue de coté d'un module et vue de dessous d'un module

L. a déjà presque 5 mois. J'avais prévu de lui offrir ce mobile à sa naissance. J'avais pris les devants en y réfléchissant longuement avant qu'elle n'arrive parmi nous. Mais ça n'a pas fonctionné car je lui ai offert cette semaine. Le temps passe beaucoup trop vite !

Il m'a fallu beaucoup de temps pour déterminer quel modèle utiliser. Je voulais plier quelque chose de simple mais qui soit un peu intéressant car il y en a quand même 12 à plier. Après de longues recherches, je suis parti sur un modèle particulièrement ingénieux. C'est le modèle « On the water, under water » de Herman van Goubergen dont le diagramme est disponible ici. En le regardant de dessus, on voit un canard mais en changeant de point de vue, on apperçoit un poisson. Je me suis dit que c'était approprié car j'imagine qu'il sera installé au dessus du lit.

Techniquement, la construction a commencé au mois de mars par la préparation du papier et la réalisation des modèles. Ils sont ensuite restés quelques mois stockés dans une boîte avant que je me décide à préparer les cercles qui servent de support. Ils sont restés quelques semaines de plus dans cette même boîte jusqu'à ce que je me décide à faire le montage final.

J'ai vraiment pris du plaisir durant cette réalisation. Je me suis amélioré dans la construction et le montage de mobile. C'est celui qui est le plus abouti de tout ceux que j'ai pu construire au fil des années. Il y a encore beaucoup de détails à améliorer, mais ça fait parti de l'apprentissage.

Y-en aura-t-il d'autres dans le futur ? L'avenir nous le dira, mais en tout cas, je suis prêt.

C'est trop mignon

Filet mignon de porc séché tranché

J'ai déjà fait sécher de la viande par le passé [1], mais je voulais aller plus loin. Après avoir vu plusieurs recettes [2] [3] [4] de filet mignon séché au réfrigérateur, je me suis dit que moi aussi je pouvais le faire.

Fin mai, je suis donc allé faire un tour chez mon boucher afin de me procurer un filet mignon de porc. Je l'ai mariné dans le sel pendant toute une journée avant de le rincer et de le preparer pour le séchage. Pour le séchage, je l'ai enrobé d'un mélange de poivre et de thym pour éviter toute contamination puis je l'ai emmailloté dans un linge propre. Puis je l'ai mis au réfrigérateur en prennant soin de le peser afin de suivre l'évolution de la dessiccation.

Après vient la longue attente du séchage. Une fois que le poids atteind correspond à 70% du poids initial, le séchage est terminé. Dans mon cas, il se sera écoulé près de cinq semaines pour obtenir le produit final.

Avant de le servir, je l'ai brossé consciencieusement afin de supprimer toutes traces du poivre puis je l'ai tranché très fin. Ce fut une réussite car il a fait l'unanimité auprès de toutes les personnes y ayant goûté. Il y en a même une qui desire m'en acheter ! J'avoue que le résultat est assez bluffant, que ce soit par la texture, la couleur ou les saveurs. Mon filet mignon n'a rien a envier aux produits disponibles dans le commerce. Je suis sur que c'est même plutôt l'inverse.

Il est tout à fait certain que j'en referai ! Cependant, j'y mettrai plus de thym car je trouve que le goût n'était pas assez prononcé.

Des escargots partout !

Escargots en chocolat fourrés au caramel au beurre salé et à la fleur de sel

Aujourd'hui, c'est le dixième anniversaire de ma fille. C'est une bonne occasion pour lui faire plaisir mais aussi pour la taquiner.

Il y a quelques temps, nous lui avons fait goûter des escargots. Elle n'avait pas apprécié l'expérience mais il faut dire que ce n'était pas la meilleure recette. Depuis ce jour, à chaque fois qu'elle demande ce qu'il y a pour diner, nous lui répondons qu'il y a des escargots. Invariablement, elle nous répond qu'elle n'aime pas les escargots. Depuis un peu plus d'un mois maintenant, nous la prévenons qu'il y aura des escargots pour son anniversaire mais elle ne nous croit pas.

Pour que la blague fonctionne, j'ai décidé lui proposer une fois de plus des escargots mais en omettant de mentionner qu'ils sont en chocolat et de voir sa réaction. J'avais prévu d'en acheter à un des chocolatiers de Lille, mais aucun ne proposait ce que je voulais. J'ai donc décidé de me lancer dans la confection de chocolats moulés.

Après avoir acheté le matériel nécessaire, à savoir un moule en polycarbonate et du chocolat Barry, il ne me restait plus qu'à décider comment les fourrer. Après consultation avec Madame, j'ai opté pour un caramel au beurre salé et à la fleur de sel. C'est une recette que je maitrise et d'ailleurs, je l'ai déjà mentionnée ici. J'ai refait la même en doublant les quantités.

Ensuite, j'ai attaqué l'étape délicate de la confection des chocolats. J'ai nappé le moule d'une couche de chocolat tempéré. Le moule a ensuite pris un repos bien mérité dans le congélateur afin d'accélérer la solidification. Vingt minutes plus tard, j'ai rempli chaque chocolat avec le caramel avant de remettre le tout au congélateur. Encore trente minutes plus tard, j'ai fermé les chocolats avant des les remettre une fois de plus au congélateur.

Le démoulage a été laborieux, certaines bouchées se sont éventrées, d'autres sont carrément restées coincées dans le moule. Je pense que le tempérage n'a pas été fait correctement. La courbe de cuisson du chocolat était plus élevée que ce à quoi je m'attendais. La couleur et la texture confirme ce diagnostic car ici le chocolat est mat et flexible, alors qu'il devrait être brillant et cassant. Heureusement, le goût est quand même au rendez-vous.

Ce n'est pas complètement un échec, mais ce n'est pas non plus complètement une réussite. Il me reste beaucoup de progrès à faire pour avoir quelque chose de présentable. J'ai aimé l'expérience alors il y a des chances que je recommence pour essayer de m'améliorer. Surtout si je veux en faire un gag récurrent pour ma fille !

Il était temps de refaire du savon

Savons blancs à l'huile essentielle de tea tree

Mes stocks de savon étaient au plus bas. Il ne me restait que 2 barres et en sachant qu'il faut un mois de repos pour que le savon fraîchement réalisé soit utilisable, il était vraiment temps que je prenne les choses en main. Ce dimanche, malgré la chaleur, j'ai endossé mon accoutrement digne de « Breaking Bad » et je me suis mis aux fourneaux.

Je note ici la recette que j'ai utilisée :

  • 725 grammes de gras de canard

  • 247 grammes de gras de bœuf

  • 28 grammes d'huile de ricin

  • 330 grammes d'eau

  • 132,1 grammes de soude (NaOH)

  • 26,4 grammes d'huile essentielle de tea tree

Rien de bien spécial pour ce pain, mais j'ai expérimenté du côté de la préparation. Comme je l'avais mentionné ici, il y a certaines choses qui ne fonctionnent pas dans mon processus de réalisation. J'ai essayé de corriger le premier point, à savoir, changer de récipient pour la soude solide. J'ai utilisé un pot en plastique, ça résoud le problème de la soude perdue mais pas de la soude qui colle au récipient. Il va falloir que je trouve autre chose.

Pour la première fois, j'ai nettoyé tout mon matériel dès la fin de la préparation. Je pensais que ce serait une bonne idée de tout diluer dans l'eau mais apparement pas. La soude a été diluée et n'a pas réagit avec les huiles, ce qui fait que tout est resté gras. La prochaine fois, je ferai comme d'habitude et je nettoyerai quand j'aurai du savon.

Petite anecdote pour finir, le gras de canard que j'ai utilisé m'a été donné par ma mère. C'était une boîte de conserve à utiliser en cuisine, mais elle était périmée depuis juin 2006. Autant dire qu'il était plus que temps de la transformer.

Ah ! La carte

Carte d'anniversaire réalisée en pop-up

C'est bientôt l'anniversaire d'une de mes proches. Ce qui est contradictoire, c'est qu'elle habite loin pour l'instant. C'est pourquoi je lui envoie une carte pour marquer le coup. Mais pas n'importe quelle carte car je l'ai faite moi-même bien sur.

Ça fait pas mal de temps que je voulais tenter une carte en pop-up. Il y a de nombreuses années, j'avais acheté un livre sur le sujet mais j'ai fini par le donner car je ne l'avais jamais ouvert. Hier, je n'avais plus le livre mais j'ai trouvé ce modèle [1] sur internet et je me suis lancé.

J'ai trouvé le processus assez simple si on prête attention à ce que l'on fait. J'ai d'abord dessiné le patron sur une feuille quadrillée pour pouvoir le reporter sur ma feuille finale. J'ai ensuite reporté sur ma feuille finale les coupes et les marques pour faciliter l'étape de pliage. Puis, j'ai mis en forme le modèle en pliant sur les marques et surtout en évitant les plis parasites. Finalement, il ne restait plus qu'à le coller sur une feuille et à écrire un petit mot.

J'espère que ça lui fera plaisir.

Remplacement de mon porte-feuille

Porte-feuille réalisé à partir d'un vieux sac de voyage

Depuis de nombreuses années, j'utilise le même porte-feuille. Je l'avais fait faire sur mesure par ma mère selon un plan que j'avais dessiné. Je lui avais fourni un de mes vieux jeans comme matériau de base afin de lui donner une seconde jeunesse. Après de bons et loyaux services, il montre des signes d'usure, j'ai décidé de le remplacer et cette fois c'est moi qui allait le faire.

Cette décision remonte déjà à quelques mois. Et même si la réalisation n'a été finie qu'hier soir, ça fait quelques temps que j'y travaille. Mon premier modèle souffre de quelques erreurs de conceptions et a quelques lacunes. Par exemple, je perds régulièrement mes cartes et je ne peux y loger qu'un seul passeport. Pour mon second modèle, je ne voulais par tomber dans les mêmes écueils alors j'ai commencé par faire un modèle en papier. J'ai construit ce modèle en y incluant toutes mes idées avant de le soumettre à l'œil expert de ma maman.

Mon système de poches amovibles pour passeport maintenues avec du velcro ne passera pas la validation. Il aurait ajouté des épaisseurs inutiles au produit final et aurait augmenté sa rigidité. De plus, comme le velcro s'accroche à tout, il fini par s'encrasser et ne plus s'accrocher. Ce qui est un comble ! Il est remplacé par une poche double amovible qui est maintenue uniquement par un passant se logeant dans le milieu du pli.

Mon système de fermeture à base de boutons pression subira le même sort. Ces boutons abiment le tissu et le fragilisent. Comme il m'en fallait plusieurs pour pouvoir gérer différentes épaisseurs, l'effet aurait été désastreux sur le long terme. Il est remplacé par un système avec une sangle et une boucle, ce qui permet de gérer n'importe quelle épaisseur.

Après quelques reports dans la réalisation dus à la maladie et à la fatigue, j'ai commencé les travaux il y a deux semaines.

Déroulé de la première séance :

  • Découpe de mon sac marin usagé pour en récupérer le matériau qui servira de base à la réalisation.

  • Préparation des différents morceaux constituant le modèle imaginé (découpe et surfilage).

  • Positionnement des écussons des drapeaux [1] correspondants aux passeports.

  • Réalisation et finition de la poche double à passeports.

  • Réalisation du passant de maintien.

  • Écriture de la liste de course pour la suite.

Déroulé de la deuxième séance :

  • Mise en place de la fermeture éclair.

  • Mise en place de la sangle de fermeture avec sa boucle.

  • Montage des différents éléments.

  • Finitions.

Après quelques heures d'effort et beaucoup de conseils, j'ai réussi à avoir quelque chose qui me convienne. Ce nouveau modèle n'est pas exempt d'erreurs mais je m'en accommoderai. Et puis si l'idée me prend, je peux toujours m'en faire un autre.

Je trouve que la fabrication d'un objet apporte de nombreuses satisfactions. La première est bien sur la fierté de l'avoir fait soi-même, surtout quand il correspond à l'idée qu'on s'en faisait. Il y a aussi la satisfaction de l'apprentissage de nouvelles techniques ou de l'amélioration de celles déjà acquises. Et puis dans le cas particulier de cette réalisation, celle d'avoir passé du temps avec ma maman.

Vue des deux parties du porte-feuille l'une dans l'autre Vue des deux parties du porte-feuille séparées

Déclencheur fait maison

Montage (source : http://www.astrosurf.com)

Depuis que j'ai acheté mon appareil photo, je révais d'avoir un déclencheur pour éviter les bougés pendant la prise de vue. C'est nécessaire lorsque je photographie mes origamis avec peu de lumière. Ça le sera également le jour où je pourrais expérimenter avec l'astrophotographie.

Il y a quelques années j'avais regardé le prix d'un tel accessoire et je me suis rendu compte que c'était très cher. Je m'étais donc mis dans l'idée d'en construire un moi-même. C'est le projet idéal pour s'entrainer à la soudure en faisant quelque chose d'utile, car le circuit est vraiment très simple. Il y a beaucoup de sites qui expliquent comment procéder pour obtenir quelque chose de fonctionnel. J'ai choisi celui-ci pour ses explications claires et en français.

Après avoir rassemblé le matériel et les composants nécessaires, j'ai commencé à construire mon circuit. Ma première soudure n'est vraiment terrible, la seconde est un peu mieux mais plus le temps passe, plus mes soudures commencent à avoir de l'allure. En chemin, il a fallu que je trouve un moyen de souder plusieurs fils sur une pattes du connecteur jack. Comme l'espace disponible autour est très réduit, j'ai déporté le problème plus loin dans le circuit, ce qui fonctionne très bien. Il a quelques soudures que j'ai du refaire, non pas parce qu'elles n'étaient pas bien faites, mais parce que j'avais oublié de mettre la gaine thermorétractable.

Une fois fini, voici le moment très stressant des tests pour valider que tout fonctionne. Et là c'est le drame ! L'appareil fait la mise au point continuellement et l'arrêt d'une longue pose est impossible. Seule consolation, le déclenchement de l'obturateur réagit normalement et heureusement l'appareil n'a subit aucun dommage.

J'ai d'abord incriminé le type d'interrupteur utilisé car celui reçu est un « On-On » au lieu d'un « On-Off ». Mais après vérification, ça veut juste dire que je peux alimenter 2 circuits au lieu d'un seul. Puis je me suis dit que cela venait peut-être de la connectique, alors j'ai testé le cable reliant l'appareil au déclencheur. Mais tout était normal de ce côté. Il ne restait plus que le circuit. J'ai dessoudé un à un les éléments pour identifier celui qui pose problème et bien entendu c'est le dernier qui en est la source. Verdict : je dois me trouver un autre connecteur jack car celui reçu ne fait pas l'affaire.

J'ai donc fait une autre commande de matériel, mais comme je n'avais pas assez dépensé pour bénéficier de l'envoi, j'en ai profité pour acheter d'autres composants pour un autre projet. J'en parlerai ici à un autre moment. En faisant cette deuxième commande, j'ai pris le temps de lire attentivement la description de chaque composant pour ne pas avoir de surprise. Lors de l'ajout du connecteur jack dans mon panier, je me suis rendu compte qu'il y en avait deux types, ceux avec coupure et ceux sans coupure. Je ne savais pas duquel j'aurai besoin, alors j'en ai acheté un de chaque.

Avant de monter le circuit, j'ai testé les connecteurs jack pour ne pas me retrouver dans une situation similaire à la fois d'avant. J'ai commencé par le connecteur jack avec coupure et je me suis retrouvé avec un comportement similaire à celui d'avant. C'est donc que le connecteur choisi n'était pas le bon. J'ai fait les tests avec le connecteur jack sans coupure et cette fois tout fonctionne normalement. J'ai donc fait chauffer le fer à souder en testant le fonctionnement de chaque composant avant de monter le suivant. Tout se passe sans problème jusqu'au moment de tester mon dernier composant, l'interrupteur pour les poses longues. Il ne se passe absolument rien quand je l'actionne. Je teste le circuit puis le composant pour conclure que le composant ne marche pas, probablement à cause de mes soudures précédentes. Heureusement, l'interrupteur est de type « On-On », je peux donc tester l'autre circuit. Cette fois, c'est un succès, tout réagit comme prévu. Le montage a été beaucoup moins laborieux car j'avais conservé les fils du montage précédent. Et puis, il faut avouer qu'avec la pratique j'ai été beaucoup plus efficace et j'ai fait beaucoup moins d'erreurs.

Voici maintenant le temps de mettre tout ça dans un boitier. J'avais conservé une boîte de bonbon en métal pour servir de corps à ma télécommande. Mais après les premiers perçages, il faut me rendre à l'évidence, cette boîte n'est pas faite pour ça. Les trous ne sont pas rond et recouverts de bavures. Il faudra que je trouve autre chose.

Le déclencheur restera dans cet état en attendant que je trouve un boitier. En attendant, voici ma liste de course :