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Du tressage dans la douleur

Laisses pour chien

Il y a quelques années, j'avais déjà fait ce modèle de laisse. Les amis qui en sont les heureux possesseurs m'en ont commandé une sur le ton de la blague pour leur nouveau chien. Après trois ans d'abus, la première étant toujours aussi solide qu'au premier jour, ils voulaient quelque chose d'aussi efficace car c'est leur deuxième gros chien.

Samedi passé, je leur ai offert non pas une, mais deux nouvelles laisses. Leur réaction a vraiment dépassée mes attentes et je suis vraiment content d'avoir pu leur faire ce plaisir.

Pour la réalisation, j'étais en terrain connu mais malgré cela, il y a des imperfections car je n'avais pas pris de notes la première fois. Au bout de trois ans, j'avais oublié certains détails, principalement dans les longueurs de fils et de tressage. Comme ils voulaient une laisse un peu plus longue, il a fallu que j'improvise certaines de ces longueurs. Pour ne pas réitérer cette approximation si il y a une prochaine fois, je vais lister les détails dont j'ai eu besoin :

  • longueur initiale des brins : 20 pieds.

  • longueur finale de la laisse : environ 45 pouces.

  • longueur de la longe [1] : environ 36 pouces.

  • longueur de l'anse : 16 pouces.

  • longueur de l'épissure : 2 pouces de corde [2].

J'avais aussi oublié que la réalisation de l'épissure était aussi dure sur les mains. Les premiers brins sont assez facile à enfiler, mais après le quatrième, tout est très serré et il faut forcer pour insérer le fil. Peut-être que l'utilisation de gants de cuir fin pourrait faciliter cette opération.

Pour finir, je vais les lister ici les références du matériel utilisé pour pouvoir m'y référer au besoin :

Tentative de reproduction

Crème glacée à l'ananas, à la tomate et au chipotle

L'été passé, après d'une belle soirée de mini-golf, nous sommes allé prendre une crème glacée à la crèmerie. Comme c'était la seule à proximité [1] et qu'il était déjà tard, il n'y avait pas beaucoup d'options. Il fallait aller là. Après avoir tourné en rond pour la trouver, nous avons pu nous stationner et à notre grande surprise, il y avait une longue file d'attente. Nous avons évalué si notre envie de crème glacée était plus forte que l'inconfort de l'attente avant de finalement s'ajouter aux autres personnes présentes.

Nous n'avions pas particulièrement d'attente par rapport à la qualité des produits mais c'est avec grand plaisir que nous avons pu découvrir des crèmes glacées « maison » aux saveurs inédites. Je n'étais pas sur de prendre quelque chose mais la crème glacée à l'ananas, à la tomate et au piment fort m'a fait changer d'avis. Et ce fut un bon choix, elle était vraiment délicieuse !

Depuis ce temps, je me dis qu'il faut que j'essaye de la reproduire. En voyant le prix des ananas en faisant l'épicerie la semaine passée, j'ai sauté sur l'occasion.

Comme à mon habitude, j'ai utilisé la base de « Ben & Jerry » que j'ai un peu modifiée pour que ça ne soit pas trop sucré. Voici la recette si vous voulez essayer et surtout pour que je m'en souvienne :) .

Ingrédients

  • 400 grammes de chair d'ananas

  • 400 grammes de tomates blanchies et pelées

  • petit morceau de chipotle séché (2x2 centimètres)

  • ¾ tasse de sucre cristallisé

  • 2 œufs

  • 2 tasse de crème

  • 1 tasse de lait

Marche à suivre

  1. Verser l'ananas, les tomates, le chipotle et ¼ de tasse de sucre dans une casserole.

  2. Faire cuire à feu doux jusqu'à ce que les ananas deviennent translucides.

  3. Mixer le tout.

  4. Faire réduire à feu doux jusqu'à obtenir la consistence d'une purée assez liquide. [2]

  5. Tamiser pour enlever les fibres d'ananas et les pépins de tomate.

  6. Laisser complètement refroidir. [3]

  7. Dans un bol, verser les œufs et les battre jusqu'à ce qu'ils forment une mousse.

  8. Ajouter le sucre restant aux œufs et continuer à battre pour faire blanchir le mélange.

  9. Ajouter la crème et le lait au mélange d'œuf et de sucre et mélanger.

  10. Brasser ce mélange avec la sorbetière jusqu'à l'obtention de la consistence désirée (environ 25 minutes).

  11. Ajouter la « purée » environ 5 minutes avant la fin du brassage.

  12. Laisser reposer quelques heures au congélateur avant dégustation.

Verdict : à refaire ! C'est très bon même si assez loin de celle que j'ai essayé il y a quelques mois. L'ananas prend le dessus sur les autres saveurs, ce qui est un peu dommage. Je pense qu'il faut soit changer le ratio ananas/tomate soit utiliser des tomates plus goûteuses. Le piment est vraiment discret, soit je mettrai un plus gros morceau soit j'utiliserai un piment plus fort.

Entretien oublié

Hier, nous avons reçu des amis pour le brunch. Avec la pandémie que nous connaissons tous, nous n'avions pas eu l'occasion de vraiment les voir depuis notre retour au Canada. Nous avons mangé en belle companie et au détour d'une conversation, notre ami mentionne avoir trouvé un entretien que j'ai donné au journal des étudians de l'UQAM. Je ne me souvenais pas du tout de ça mais lorsque j'ai vu le titre de l'article [1], ça m'est revenu instantanément.

L'article a bientôt 12 ans et depuis ce temps, beaucoup de choses ont changés. Le club d'Origami Montréal n'est, à ma connaissance, plus. Je fais toujours de l'origami mais j'y passe beaucoup moins de temps qu'avant car j'ai développé d'autres intérêt qui occupent mes temps libres. Mais j'avoue que ça reste toujours en tâche de fond et j'aimerai vraiment y dédier plus de temps.

C'est la deuxième personne depuis le début de ce mois qui me parle d'origami et qui trouve que le jeu d'échec, que j'ai créé il y a bien longtemps, mérite de l'attention. Je vais peut-être réussir à me remettre dans le bain et à enfin le compléter. À suivre !

Les crevettes, ce n'est pas pour tout de suite

Nœud papillon avec des abeilles

Il y a quelques temps, je suis allé me chercher du matériel pour être plus efficace lors de mes sessions de couture. Rien de très original mais ce sont des outils qui me facilite grandement les opérations de base que sont le traçage et la découpe.

En faisant mon magasinage, j'en ai profité pour regarder les tissus proposés car je suis toujours à la recherche d'un tissu avec un joli motif de crevette. Je ne l'ai toujours pas trouvé, mais je suis tombé sur un joli tissu avec des motifs d'abeilles. Je suis tombé sous le charme et je m'en suis acheté un petit bout pour ajouter un nœud papillon à ma collection.

Comme j'avais déjà réalisé ce modèle, je pensais que ça allait être un petit projet. Mais c'est sans compter les quelques écueils rencontrés en route. Rien de très sérieux, mais j'ai quand même du découdre une partie du modèle pour appliquer à nouveau de l'interface.

Globalement, je suis content du résultat et surtout, je commence à apprivoiser ma machine à coudre. Maintenant que je me suis acheté mon premier patron, les choses sérieuses vont débuter mais ça sera l'objet d'un autre message.

Bière & bretzel

Beer Pretzel Hot Dog Buns

Il y a quelques temps, j'avais fait des pains à burger au Tanzhong. Cette recette provenait du site Domestic Gothess. Comme j'avais beaucoup aimé cette recette, je me suis dit que j'allais naviguer un peu sur le site susmentionné pour voir si je ne pouvais pas trouver d'autres recettes intéressantes. Je ne me souvenais pas que le blog en question avait évolué de végétarien à végétalien, j'ai du donc remonter dans l'historique pour trouver la recette qui nous intéresse ici. En effet, elle contient du lait, du beurre et un œuf, ce qui n'est pas compatible avec ce régime.

Cette recette demande un peu plus de travail que d'autres pains car il faut passer chaque pain dans une solution de bicarbonate de soude avant de procéder à la cuisson au four. C'est ce qui lui confère cette texture et cette saveur. Ce travail est bien récompensé car le résultat est vraiment excellent, j'en ai d'ailleurs fait 2 fois à 2 jours d'intervalle. Ma fille m'a même conseillé de conserver cette recette, j'imagine qu'elle aimerait que j'en fasse à nouveau.

À la cocotte

Pain sans pétrissage aux noix et aux canneberges

Il y a longtemps, j'avais essayé de faire un pain à la cocotte, ce que les américains appellent « Dutch oven ». Ça n'avait vraiment pas été une réussite et j'avoue que ça m'avais un peu découragé par rapport à cette technique. Tout le monde en parlait, tout le monde en faisait, tout le monde le réussissait. Tout le monde sauf moi, c'était rageant. J'avais probablement des circonstances atténuantes car c'était un pain qui demandait du bicarbonate de soude à la place de la levure boulangère.

Il y a quelques semaines, lors d'un entretien avec mon responsable, nous nous sommes mis à parler de pain et de boulangerie. Il m'a parlé de l'unique recette qu'il utilise, une recette sans pétrissage qui se cuit en cocotte. Je me suis dit que s'il y arrive sans expérience, je devrais être capable également de pouvoir en faire. Je lui ai donc demandé sa recette et je l'ai mise de coté avec toutes les autres recettes que j'ai envie de tester.

En faisant ça, je suis retombé sur une recette, mise de coté il y a bien longtemps, qui utilise une technique très similaire. C'est une recette qui était parfaite pour un petit-déjeuner riche en énergie car elle contient des noix et des canneberges. Je ne sais pas si c'est la qualité des noix que j'ai utilisées ou la recette mais la pâte obtenue s'est colorée d'une belle teinte violette. Je l'ai laissée reposer pendant de nombreuses heures pour laisser le temps au gluten de tisser des liens puis ça a été le moment tant redouté de la cuisson. En suivant les instructions à la lettre, contre toute attente, tout c'est bien passé.

Le goût et la texture sont vraiment excellents. La miche reste fraîche très longtemps même en étant conservée dans un sac en tissu. C'est sur que je vais en refaire !

Après ce succès inattendu, j'ai donc décidé de tester la recette fournie par mon responsable. Une fois de plus, tout c'est bien passé et les commentaires que j'ai à faire sur ce pain sont identiques. Ce qui fait du bien au moral considérant que j'avais enchaîné quelques mésaventures boulangères récemment.

J'ai finalement surmonté mon appréhension de ce mode de cuisson. Il ne me reste plus qu'à maîtriser la technique de mise en cocotte car pour l'instant ça ressemblait plus à un jeté.

Cuisine de Noël

Dacquoise chocolat et espresso

Cette année, je suis allé chez ma sœur pour passer Noël. Comme je suis resté plusieurs jours, nous nous sommes concertés pour savoir ce que nous aimerions manger pour l'occasion. C'est de cette manière qu'elle m'a commandé une dacquoise avec si possible du café et du chocolat. Comme je viens tout juste de recevoir ma cuisine, c'était l'occasion idéale pour l'étrenner.

Après quelques recherches, j'ai trouvé la recette parfaite car elle cochait toutes les cases de la demande. Malheureusement, elle n'était pas accessible sans payer alors j'ai du ruser pour l'obtenir. Je n'ai rien fait de répréhensible, j'ai juste cherché les sites qui utilisaient la même recette et je l'ai utilisée.

À mon tour, je vais la partager ici pour qu'elle ne se perde pas car elle est excellente. Je n'ai pas envie de la traduire pour l'instant, alors je la mets telle-quelle :

Ingredients for meringue

  • ¾ cup sliced almonds, blanched-toasted

  • ½ cup hazelnuts, toasted and skinned

  • 1 tablespoon cornstarch

  • ⅛ teaspoon salt

  • 1 cup sugar

  • 4 large egg whites, room temperature

  • ¼ teaspoon cream of tartar

Ingredients for buttercream

  • ¾ cup whole milk

  • 4 large egg yolks

  • ⅓ cup sugar

  • 1½ teaspoons cornstarch

  • ¼ teaspoon salt

  • 2 tablespoons Amaretto or 2 tablespoons water [1]

  • 1½ tablespoons instant espresso powder

  • 16 tablespoons unsalted butter, softened

Ingredients for ganache

  • 6 ounces bittersweet chocolate, chopped fine

  • ¾ cup heavy cream

  • 2 teaspoons corn syrup

Ingredients for decoration

  • 12 hazelnuts, toasted and skinned

  • 1 cup sliced almonds, blanched-toasted

Instructions for the meringue

  1. Adjust oven rack to middle position and heat oven to 250°F. Using ruler and pencil, draw 13 by 10 ½-inch rectangle on piece of parchment paper. Grease baking sheet and place parchment on it, ink side down.

  2. Process almonds, hazelnuts, cornstarch, and salt in food processor until nuts are finely ground, 15 to 20 seconds. Add ½ cup sugar and pulse to combine, 1 to 2 pulses.

  3. Using stand mixer fitted with whisk, whip egg whites and cream of tartar on medium-low speed until foamy, about 1 minute. Increase speed to medium-high and whip whites to soft, billowy mounds, about 1 minute. With mixer running at medium-high speed, slowly add remaining ½ cup sugar and continue to whip until glossy, stiff peaks form, 2 to 3 minutes. Fold nut mixture into egg whites in 2 batches. With offset spatula, spread meringue evenly into 13 by 10 ½-inch rectangle on parchment, using lines on parchment as guide. Using spray bottle, evenly mist surface of meringue with water until glistening. Bake for 1 ½ hours. Turn off oven and allow meringue to cool in oven for 1 ½ hours. (Do not open oven during baking and cooling.) Remove from oven and let cool to room temperature, about 10 minutes. (Cooled meringue can be kept at room temperature, tightly wrapped in plastic wrap, for up to 2 days.).

Instructions for the buttercream

  1. Heat milk in small saucepan over medium heat until just simmering. Meanwhile, whisk yolks, sugar, cornstarch, and salt in bowl until smooth. Remove milk from heat and, whisking constantly, add half of milk to yolk mixture to temper. Whisking constantly, return tempered yolk mixture to remaining milk in saucepan. Return saucepan to medium heat and cook, whisking constantly, until mixture is bubbling and thickens to consistency of warm pudding, 3 to 5 minutes. Transfer pastry cream to bowl. Cover and refrigerate until set, at least 2 hours or up to 24 hours. Before using, warm gently to room temperature in microwave at 50 percent power, stirring every 10 seconds.

  2. Stir together amaretto and espresso powder; set aside. Using stand mixer fitted with paddle, beat butter at medium speed until smooth and light, 3 to 4 minutes. Add pastry cream in 3 batches, beating for 30 seconds after each addition. Add amaretto mixture and continue to beat until light and fluffy, about 5 minutes longer, scraping down bowl thoroughly halfway through mixing.

Instructions for the ganache

  1. Place chocolate in heatproof bowl. Bring cream and corn syrup to simmer in small saucepan over medium heat. Pour cream mixture over chocolate and let stand for 1 minute. Stir mixture until smooth. Set aside to cool until chocolate mounds slightly when dripped from spoon, about 5 minutes.

Instructions for montage

  1. Carefully invert meringue and peel off parchment. Reinvert meringue and place on cutting board. Using serrated knife and gentle, repeated scoring motion, trim edges of meringue to form 12 by 10-inch rectangle. Discard trimmings. With long side of rectangle parallel to counter, use ruler to mark both long edges of meringue at 3-inch intervals. Using serrated knife, score surface of meringue by drawing knife toward you from mark on top edge to corresponding mark on bottom edge. Repeat scoring until meringue is fully cut through. Repeat until you have four 10 by 3-inch rectangles. (If any meringues break during cutting, use them as middle layers.).

  2. Place 3 rectangles on wire rack set in rimmed baking sheet. Using offset spatula, spread ¼ cup ganache evenly over surface of each meringue. Refrigerate until ganache is firm, about 15 minutes. Set aside remaining ganache.

  3. Using offset spatula, spread top of remaining rectangle with ½ cup buttercream; place on wire rack with ganache-coated meringues. Invert 1 ganache-coated meringue, place on top of buttercream, and press gently to level. Repeat, spreading meringue with ½ cup buttercream and topping with inverted ganache-coated meringue. Spread top with buttercream. Invert final ganache-coated strip on top of cake. Use 1 hand to steady top of cake and spread half of remaining buttercream to lightly coat sides of cake, then use remaining buttercream to coat top of cake. Smooth until cake resembles box. Refrigerate until buttercream is firm, about 2 hours. (Once buttercream is firm, assembled cake may be wrapped tightly in plastic and refrigerated for up to 2 days.).

  4. Warm remaining ganache in heatproof bowl set over barely simmering water, stirring occasionally, until mixture is very fluid but not hot. Keeping assembled cake on wire rack, pour ganache over top of cake. Using offset spatula, spread ganache in thin, even layer over top of cake, letting excess flow down sides. Spread ganache over sides in thin layer (top must be completely covered, but some small gaps on sides are OK).

  5. Garnish top of cake with hazelnuts. Holding bottom of cake with 1 hand, gently press almonds onto sides with other hand. Chill on wire rack, uncovered, for at least 3 hours or up to 12 hours. Transfer to platter. Cut into slices with sharp knife that has been dipped in hot water and wiped dry before each slice. Serve.

Malgré quelques erreurs de parcours, je suis très satisfait du résultat. Je suis d'autant plus satisfait que ma sœur, qui voulait avoir ce dessert pour son mariage, s'est régalée et en a repris plusieurs fois. Elle m'en a d'ailleurs commandé d'autres pour les années à venir.

La prochaine fois, il faudra que je porte une attention particulière pour corriger ce qui n'a pas fonctionné correctement :

  • Pour que le beurre se mélange correctement à la crème pâtissière, il faut qu'il soit à température ambiante (21°C environ).

  • Il faut réchauffer la ganache à feu très doux pour que le gras ne se sépare pas et ne fige sur le dessus du dessert.

  • La meringue est très sèche, il faut donc la couper très délicatement pour ne pas qu'elle éclate.

La saison de Noël commence

Boule de Noël « Die Hard »

La saison de Noël a déjà commencée. En tout cas, c'est ce que l'on peut voir dans tous les magasins, les annonces et les journaux. C'est une période que j'apprécie peu car pour beaucoup de personne, elle est une excuse pour encore plus consommer. On va manger jusqu'à l'écœurement, boire jusqu'à la perte de connaissance et offrir des choses inutiles à des personnes qui ne sauront pas quoi en faire. J'ai l'impression que le mot d'ordre est « plus ». Plus de nourriture et tant pis pour le gaspillage. Plus de boisson et tant pis pour la santé et la sécurité. Plus de cadeaux et tant pis pour l'épuisement des ressources.

J'aime la période pendant laquelle on partage de bons moments avec des amis ou la famille. Le plus important pour moi, c'est surtout le temps passé ensemble à partager une histoire, un jeu de société, une expérience. J'aime que ce soit simple mais authentique. Je ne veux pas offrir de cadeaux parce que c'est la norme mais parce que j'ai envie. Je préfère offrir [1] un cadeau fait maison plutôt que quelque chose issu de la production en masse car je trouve ça bien plus personnel et attentioné.

Durant cette période, nous sommes submergés par les chants et les films de Noël qui débordent de bons sentiments comme pour nous absoudre de tous ces excès. Comme vous pouvez vous en douter, je n'apprécie pas ce genre de culture et ça fait plusieurs années que j'ai adopté en remplacement le film « Die Hard » [2]. Je ne suis pas le seul dans ce cas et certaines personnes ont poussé le vice jusqu'à fabriquer leur propre boule de Noël avec un moment iconique du film. J'ai trouvé l'idée originale et cette année, je me suis lancé.

J'ai utilisé les instructions disponibles ici. Le processus est très simple à mettre en place, car j'ai remplacé l'utilisation de la feuille d'aluminium par du carton métallisé. Le plus dur, dans mon cas, fut de trouver le-dit carton dans mon village de montagne.

Je suis content d'avoir pu accrocher ça dans notre sapin, au grand désespoir de Madame. Je lui suis reconnaisant de supporter mes grains de folie.

Un air de cochon

Mobile de cochon

Il y a près d'un an naissait ma nièce. J'avais prévu de lui faire un mobile et de lui offrir à sa naissance, mais la pandémie est venue nous jouer un sale tour et nous avons du rester chez nous. J'attendais que les frontières terrestres avec les États-Unis soient ouvertes pour aller la visiter et lui offrir mais après plusieurs mois à attendre, j'ai finalement décidé de lui envoyer. Et comme il fallait s'y attendre, elle l'a reçu quelques jours avant l'annonce des États-Unis qui nous autorise désormais à voyager à la condition d'avoir eu ses 2 doses vaccinales.

C'est un projet que j'ai [1] étalé sur plusieurs mois. J'ai mis beaucoup de temps à planifier car je ne savais pas quel modèle plier, quel papier choisir, quel support utiliser. Il fallait que le modèle soit assez simple pour être plié plusieurs fois sans que cela devienne une corvée mais il fallait qu'il soit assez mignon pour qu'il plaise. Il fallait que le papier soit assez rigide pour être modelé et garder sa forme sans qu'il soit trop rigide pour être plié. Il fallait que le support soit léger et corrige les différents problèmes rencontrés lors de mes précédents essais de mobile.

Je crois avoir bien réussi mon pari, car malgré les petites imperfections, il a fait le plaisir de la maman et j'espère de la nièce.

Un air du Jurassique

Squelette de T-Rex

J'ai toujours été fasciné par le modèle de squelette de T-Rex créé par Issei Yoshino. C'est un modèle qui a été publié en 1993 dans le livre « Origami Skeleton of a Tyrannosaurus Rex » [1]. À l'époque de la sortie de ce livre, ce modèle était considéré comme super complexe. Près de 30 ans plus tard, selon les standards actuels, je pense qu'on peut le considérer comme intermédiaire. Ça n'enlève rien à la qualité du modèle, ça montre juste l'évolution de la difficulté au fil des années.

J'ai ce livre dans ma collection depuis de nombreuses années mais je n'avais jamais complété ce modèle. J'avais plié l'ensemble des morceaux mais ils ont tous finis dans le bac de recyclage. J'avais choisi un papier trop épais, trop grand et je n'avais pas d'idées sur comment réaliser le support. Ce projet est donc resté en dormance pendant bien trop longtemps.

L'année passée, j'ai pris la décision de le replier pour une amie qui aime les T-Rex roses. J'ai donc choisi un papier moins épais (triple soie) et plus petit (15x15cm). J'ai commencé à plier les différents morceaux sans avoir d'idée sur le montage du modèle fini. Une fois les morceaux pliés, j'ai commencé à assembler le modèle final mais je n'avais toujours pas d'idée sur la manière de mettre le modèle final en valeur. Et finalement, il y a quelques mois, j'ai vu une photo d'un modèle présenté sur un support en bois flotté. J'ai trouvé que c'était une excellente idée et je me suis mis en quête d'une branche qui ferait l'affaire.

Il ne restait plus qu'à trouver cette branche. J'ai profité d'un voyage d'escalade à Kamouraska pour aller marcher le long du fleuve dans l'espoir de trouver la-dite branche. Ce fut chose faite, il ne me restait plus qu'à préparer le support en question. Pour cela, j'ai pris la direction de l'atelier de mon beau-père pour débiter la branche et y percer les 3 trous nécessaires pour introduire les supports.

Pour la finition, j'ai décidé d'utiliser un fini au savon. C'est un fini très utilisé en scandinavie, il n'est pas toxique, il ne laisse pas d'odeur désagréable, il est facile à faire et il est encore plus facile à utiliser. Ce site propose 2 recettes, j'ai utilisé celle qui est plus liquide et qui a une texture se rapprochant de celle de la mayonnaise. J'ai appliqué le fini puis j'ai collé le modèle à son support.

Il ne me reste plus qu'à l'offrir à qui de droit en espérant que ça lui plaira.

Squelette de T-Rex