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Articles sur savon

4 ans de pause

Savon au gras de bacon

Ça faisait 4 ans que je n'avais pas fait de savon. J'avais essayé plusieurs fois de m'y remettre mais j'avais "perdu" du matériel lors du changement de continent. Certaines choses ne valent pas leur prix d'un déménagement outre-atlantique surtout quand c'est de la récupération. J'ai du retrouver un pied mélangeur, un récipient pour mélanger la soude et un récipient pour mélanger le savon. J'ai du également me reconstruire un moule en carton de récupération. J'en ai profité pour trouver des solutions aux problèmes mentionnés ici.

Ça faisait 4 ans que je n'avais pas fait de savon. J'en ai fait 2 fois en moins de 48 heures. Ça faisait plusieurs semaines que le gras de bacon trainait sur le comptoir. Au début, c'était pour le nettoyer afin qu'il soit utilisable pour la saponification. Ensuite, c'était par manque de place. Ça ne convenait ni à ma dame ni à moi, alors j'ai sorti mon matériel et je me suis lancé. 2 fois.

C'était vraiment le fun de revêtir à nouveau ma combinaison. Je n'ai rien perdu de ma technique d'amateur. Je suis bien conscient que je n'ai qu'une technique limitée mais pour le moment, elle me satisfait. Par contre, il y a quelques problèmes matériels que je dois résoudre avant la prochaine fabrication.

Changer de balance

La balance que j'utilise actuellement a subit des dommages lors des derniers déménagements. L'affichage est assez incertain, ce qui peut être problématique lors de la lecture de la masse de soude.

Changer de mélangeur

Le mélangeur que j'utilise actuellement est de mauvaise qualité et surtout pas adapté à ce que je veux en faire. Lors de ma première fabrication, il s'est mis à chauffer et à fumer, ce qui est rarement bon signe.

Trouver un fournisseur de soude

Il y a quelques années, mon fournisseur de soude a fermé ses portes. C'était pratique car il était situé à Montréal. Maintenant, je dois étirer au maximum celle qui me reste avant de devoir en racheter. Il m'en reste pour au moins 2 fabrications, mais il ne faut pas perdre ça de vue.

Que savons nous faire ?

Savons ratés

Après ce mauvais jeu de mots, il est temps de revenir sur les expériences de saponification de ces dernières semaines. Ça faisait quelques mois que je n'avais pas revêtu mon habit de protection et je pense que ça parait dans les résultats que j'ai eu dernièrement.

Lors de la réalisation du savon à la lavande, j'ai eu une réaction étrange. La trace s'est déclenchée instantanément lors de l'ajout de la soude. De plus, la texture du mélange est devenu grumeleux au lieu de rester lisse. Je me suis précipité pour ajouter l'huile essentielle, la lavande en grain et la bentonite et essayer de sauver ce qui pouvait l'être. Je ne sais pas pourquoi le mélange a réagit de cette manière. Peut-être que c'est à cause de l'huile de pépin de raisin que j'ai utilisé ? Peut-être que c'est à cause des quantités que j'ai mal mesurées ? Je n'ai plus qu'à attendre pour voir s'il est utilisable ou pas.

Lors de la réalisation du savon au cacao, ça s'est nettement mieux passé. La trace est arrivée normalement et je n'ai pas eu de surprise lors de l'ajout du cacao et de l'huile essentielle. Par contre, je n'ai pas réussi à avoir l'effet escomptée lors du saupoudrage de charbon actif. Je cherchais à obtenir un effet similaire à ce que j'avais fait avec mon dernier savon au lait de chèvre. On dirait que j'ai perdu la main. En plus de cela, j'ai trouvé que la texture du pain de savon lors de la découpe était cassante. Je ne sais pas si cela persistera après la période de séchage ou pas.

Je note pour référence, les ingrédients des recettes utilisées :

Savon à la lavande (5% de surgras)

  • 1162 grammes de gras de bœuf,

  • 338 grammes d'huile de pépin de raisin,

  • 495 grammes d'eau,

  • 198.86 grammes de soude (NaOH),

  • 30 millilitres d'huile essentielle de lavande,

  • 10 grammes de grains de lavande,

  • 30 grammes de bentonite.

Savon au cacao (5% de surgras)

  • 1000 grammes de gras de bœuf,

  • 330 grammes d'eau,

  • 135.5 grammes de soude (NaOH),

  • 15 grammes de cacao non-sucré,

  • 30 millilitres d'huile essentielle d'ylang-ylang,

  • charbon actif.

Comme je le répète souvent, il faut pratiquer pour s'améliorer. Je vais devoir appliquer ce précepte pour améliorer ma technique et ma compréhension de la saponification. À suivre !

Mon premier tuto

Moule à savon et barres de savon

Il y a quelques années, j'avais construit un moule pour faire mes pains de savon que j'avais amélioré peu de temps après. Comme il commençait à montrer quelques signe de fatigue, je me suis mis en tête d'en refaire un pour l'améliorer. J'ai décidé que pour cette construction, j'allais documenter complètement les différentes étapes afin de fournir un tutoriel aux collègues ayant attrapé la piqûre de la saponification.

Voici donc le tutoriel [1] pour réaliser un moule à savon avec son couvercle et sa base.

Matériel nécessaire

Matériel pour réaliser le moule à savon
  • du carton ondulé double cannelure (7mm) [2],

  • du ruban adhésif,

  • du ruban adhésif double face,

  • un crayon,

  • une règle graduée,

  • une équerre,

  • un tapis de découpe,

  • une lame (cutter / exacto),

  • une paire de ciseaux.

Dimensionnement

J'explique ici les calculs réalisés pour trouver les dimensions intérieures du moule correspondant à la quantité de savon que je veux réaliser. Si comme moi, vous faites des recettes contenant 1000 grammes d'huile, vous pouvez utiliser directement mes plans et passer à l'étape suivante. Sinon il va falloir adapter les mesures.

Quand j'utilisais des boîtes de Pringles comme moule, je remplissais environ une boîte et demi, soit un cylindre de 78 millimètres de diamètre et de 315 millimètres de longueur. Avec un peu de mathématiques, on peut trouver rapidement le volume [3] de savon produit :

\begin{equation*} V_{cylindre} = \pi \times {R}^2 \times H = \pi \times (\frac{78}{2})^2 \times 315 = 1282523 \end{equation*}

Je veux continuer à faire des recettes utilisant la même quantité d'huile mais sous forme de brique dont l'une des faces mesure 50 millimètres de largeur et 100 millimètres de longueur [4]. Avec un peu de mathématiques, on peut trouver rapidement la mesure manquante à notre brique de savon :

\begin{equation*} V_{cylindre} = V_{brique} = L \times l \times H \end{equation*}
\begin{equation*} L = \frac{V_{brique}}{l \times H} = \frac{1282523}{100 \times 50} = 257 \end{equation*}

On sait maintenant que le fond de notre moule devra faire 257 millimètres de longueur pour 100 millimètres de largeur. Il ne nous reste plus qu'à déterminer sa hauteur en fonction des critères suivants :

  • il faut que la hauteur soit supérieure à 50 millimètres pour pouvoir contenir toute la recette,

  • il faut que l'on puisse chemiser avec du papier cuisson sans avoir à le découper en sachant qu'il mesure 300 millimètres de largeur,

  • il faut que l'on puisse insérer le couvercle sans froisser le papier cuisson.

Ce qui nous donne une hauteur de 107 millimètres :

\begin{equation*} H_{moule} = \frac{l_{papier} - l_{savon}}{2} + e_{carton} = \frac{300 - 100}{2} + 7 = 107 \end{equation*}

Marche à suivre

Ce moule est composé de 6 morceaux. Il y a 1 morceau pour la cuve, 2 morceaux pour le couvercle et 3 morceaux pour la base.

Moule à savon
  1. À l'aide du plan de cotes en millimètres, reportez les différents éléments sur le carton.

  2. Une fois dessinés, découpez (traits noirs) les 6 morceaux.

  3. Entaillez (traits rouges) la cuve en coupant les 2 couches du carton mais en laissant la surface inférieure intacte, elle servira de charnière.

  4. Renforcez les charnières avec du ruban adhésif.

  5. Collez les 2 éléments du couvercle avec le ruban adhésif double-face en prenant soin de les centrer l'un par rapport à l'autre.

  6. Montez les différents éléments.

  7. Et voila !

Encore du savon !

Savons au lait de chèvre

Comme je l'ai dit dans le message précédent, j'ai déjà fait du savon au lait de chèvre avec une réussite mitigée. Mais après mon expérience réussie du savon à la bière, je me suis dit qu'il fallait que je recommence. Et c'est ce que j'ai fait hier !

Après avoir mis mon lait au congélateur jusqu'à ce qu'il ait une consistence proche de la glace, j'ai réalisé mon savon en suivant la méthode de la saponification à froid classique. Cette fois-ci, j'ai réussi à contenir la montée en température, mais pas suffisament car j'ai quand même eu un début de changement de couleur du lait. Par contre, le résultat final est vraiment d'une meilleur qualité que la version de 2017. En effet, le bloc de savon a une couleur qui se rapproche plus du blanc que la fois précédente. Comme la fois prédédente, le savon est assez granuleux, cependant je n'ai pas encore d'explication sur ce phénomène.

Voici les proportions pour cette recette :

  • 90 grammes d'huile d'avocat,

  • 754 grammes de gras de bœuf,

  • 156 grammes d'huile de tournesol,

  • 330 grammes de lait de chèvre,

  • 133,46 grammes de soude (NaOH),

  • 1 cuillère à café rase de charbon actif.

Même si ce savon n'est pas aussi réussi que ce à quoi je m'attendais, j'en suis quand même content. J'ai amélioré ma technique mais il va falloir que je trouve un moyen pour conserver la température de mon lait à une température bien plus basse. La suite au prochain épisode !

Cette bière n'est pas à boire !

Savons à la bière

Il y a quelques années, j'avais fait un test de savon au lait de chèvre. J'avais eu une réaction que je trouvais étrange à l'époque et qui m'ont fait douté de la qualité du savon. Après la période de séchage, j'ai utilisé normalement le savon qui était tout à fait normal mis à part sa couleur ocre. Depuis, j'ai fait de nombreuses recherches pour comprendre ce qui s'était passé et comment remédier à cette réaction.

En fait, lors de l'ajout de la soude dans le lait de chèvre, la montée en température a été si rapide et si forte que les protéines présentes dans le lait ont été brûlées. Pour remplacer l'eau par un liquide pouvant être dégradé par la température, il faut donc limiter la montée en température, soit en utilisant un liquide très froid [1] soit en ajoutant la soude assez doucement pour que la chaleur de la réaction chimique ait le temps de se dissiper.

Il y a deux semaines, avec ces nouvelles connaissances, j'ai décidé de retenter l'aventure mais cette fois-ci avec de la bière, ce qui ajoute une difficulté supplémentaire à cause de sa nature gazeuse. J'ai donc commencé par faire chauffer la bière à feu doux pour que le gaz s'en échappe, puis je l'ai mis au congélateur pour la transformer en granité. Le recette de la procédure reste inchangée mais il faut quand même réorganiser les étapes pour réussir à avoir tous les ingrédients aux températures souhaitées au même moment.

Voici les proportions pour cette recette :

  • 500 grammes de gras de bœuf,

  • 500 grammes d'huile de tournesol,

  • 230 grammes de bière [2],

  • 100 grammes d'eau,

  • 131.8 grammes de soude (NaOH),

  • 1 cuillère à café bombée d'argile rose,

  • 30 millilitres d'huile essentielle de menthe poivrée,

  • quelques fleurs d'hibiscus séchées et concacées [3].

Même si ce savon a l'air très prometteur, j'ai peur qu'il soit inutilisable car je ne suis pas sur que ma balance était configurée sur les bonnes unités. Il faudra que je fasse des tests localement pour ne pas me brûler si la quantité de soude est trop importante. Le point très positif de cette expérience est que j'ai réussi à concerver la bière à une température inférieure à 50°C et qu'elle n'a pas été brûlée. Il ne me reste plus qu'à refaire un savon au lait de chèvre pour valider ma technique.

Emploi du temps chargé

Savons à la cire d'abeille

J'ai eu un emploi de temps très chargé ces dernières semaines. Même si j'ai pu faire quelques expérimentations, je n'ai pas eu le temps d'en parler ici auparavant. Mais je vais réparer ça dès maintenant.

Je trouve que c'est toujours intéressant de tester de nouvelles choses même s'il ne faut pas oublier de s'entrainer sur ce que l'on connait déjà afin de développer les réflexes. C'est pourquoi, il y a quelques semaines, j'ai fait du savon en utilisant un ingrédient que je n'avais jamais utilisé. J'ai tenté l'expérience avec de la cire d'abeille.

Après m'être documenté, il semblerait que la quantité de cire à utiliser doit être comprise entre 1 et 2% de la masse totale du savon. À l'inverse des autres additifs (pigments, huiles essentielles), il faut le mélanger aux huiles afin de pouvoir la répartir également dans le savon. Mais mis à part ces 2 détails, je n'ai pas rencontré de difficultés lors de la réalisation de ces savons. Ça m'autorise à penser que j'ai atteint un niveau d'expertise qui me permette de tester des choses un peu plus compliquées.

Avant d'oublier, voici les quantités utilisées pour un savon surgras à 5% :

  • 248 grammes de graisse de canard,

  • 499 grammes de graisse de bœuf,

  • 71 grammes d'huile de sésame,

  • 102 grammes d'huile de tournesol,

  • 80 grammes d'huile d'olive,

  • 330 grammes d'eau,

  • 132.6 grammes de soude (NaOH),

  • 15 grammes de cire d'abeille.

Dame-Jeanne remplie d'hydromel

J'ai également commencé une nouvelle cuvée d'hydromel. Cette fois-ci, je n'ai pas fait vraiment d'expérimentation car je suis bien loin de maîtriser la fermentation du miel. J'ai déjà quelques cuvées à mon actif, mais la dernière remonte à près de 5 ans. J'espère juste que je n'ai pas trop perdu la main et que le résulat sera agréable. La seule différence notoire dans les ingrédients utilisés est l'eau. Ici, j'ai utilisé de l'eau du robinet alors que les fois précédentes, j'avais utilisé de l'eau de source. J'espère que ça n'altèrera pas trop de goût de la boisson terminée.

J'en profite pour noter les quantités utilisées pour une dame-jeanne de 5 litres :

  • 2 kilogrammes de miel,

  • de l'eau pour remplir la dame-jeanne,

  • 1 sachet de 5 grammes de levure Lalvin EC-1118.

Il ne reste plus qu'à travailler ma patience en attendant que la fermentation puis que la maturation se terminent.

Le café du matin

Savons au moût de café

Pour bien commencer la journée, rien de mieux qu'un bon café. Enfin, c'est ce que j'ai entendu dire car je ne bois que très rarement du café et encore plus rarement le matin. Du coup, j'ai profité de ma dernière scéance de saponification pour incorporer de la mouture d'expresso dans le mélange. À défaut de pouvoir le boire, je pourrai me laver avec.

J'avais des restes de plusieurs huiles provenant d'autres recette, j'ai donc fait un « touski » [1] dont voici la liste d'ingrédients :

  • 491 grammes de gras de bœuf

  • 59 grammes d'huile d'amande douce

  • 100 grammes d'huile de sésame

  • 200 grammes d'huile de tournesol

  • 150 grammes d'huile de coco

  • 330 grammes d'eau

  • 138.8 grammes de soude (NaOH)

  • 26 grammes d'huile essentielle de géranium

  • 1 cuillère à soupe de mouture de café

Rien de bien particulier à mentionner lors de la réalisation de ce savon mais je me suis rendu compte qu'il va falloir que je modifie ou améliore mon matériel. Mon moule commence à montrer de gros signes de fatigue et l'hélice de mon mélangeur ne tient pas en place. Il va falloir que je me bricole un autre moule et que je trouve comment fixer l'hélice correctement au pied du mélangeur.

Savons et autres

Savon pour le rasage et sceau 3D (raté)

Mon stock de savon à barbe commençait à vraiment être bas, du coup j'en ai refait samedi passé. Cette fois, je n'ai pas testé de nouvelle recette car je suis très satisfait de celle déjà utilisée [1].

J'ai essayé de ne pas reproduire les mêmes erreurs que la dernière fois mais j'avoue que le résultat est mitigé. Même si j'ai fait des progrès pour déterminer quand mouler les savons, je me suis fait surprendre par la vitesse de la trace du mélange choisi. C'est un peu mieux que la dernière fois car j'ai quand même réussi à égaliser le dessus mais ce n'est pas encore le résultat que je comptais avoir. Pour cette recette, j'ai essayé d'empêcher l'apparition de cendre de soude à la surface du savon en vaporisant de l'alcool. Je l'ai fait deux fois à quelques heures d'intervalle et il semble que ça fonctionne correctement.

Ensuite, changement de sujet, même si ça tourne toujours autour du savon. Ça fait plusieurs années que je réfléchi à me faire un sceau pour marquer mes savons. Je ne suis pas encore vraiment fixé sur le dessin de celui-ci mais hier, j'ai fait un premier test.

Depuis peu, nous avons une imprimande 3D au bureau et je me suis décidé à l'utiliser. J'ai donc conçu mon premier modèle en 3D que j'ai imprimé dans la foulée. Le résultat obtenu n'est vraiment pas adapté à ce que je veux faire et surtout je me rends compte que je ne l'ai pas imprimé dans le bon sens. Les bords du sceau ne sont pas nets car ils ont été les premiers éléments imprimés alors qu'ils auraient du être les derniers. En plus de cela, ils devraient avoir une arête fine plutôt qu'une plate, ce qui améliorera la pénétration dans la pâte de savon. En bref, il faut que je revois ma conception ainsi que mon impression.

Il était temps de refaire du savon

Savons blancs à l'huile essentielle de tea tree

Mes stocks de savon étaient au plus bas. Il ne me restait que 2 barres et en sachant qu'il faut un mois de repos pour que le savon fraîchement réalisé soit utilisable, il était vraiment temps que je prenne les choses en main. Ce dimanche, malgré la chaleur, j'ai endossé mon accoutrement digne de « Breaking Bad » et je me suis mis aux fourneaux.

Je note ici la recette que j'ai utilisée :

  • 725 grammes de gras de canard

  • 247 grammes de gras de bœuf

  • 28 grammes d'huile de ricin

  • 330 grammes d'eau

  • 132,1 grammes de soude (NaOH)

  • 26,4 grammes d'huile essentielle de tea tree

Rien de bien spécial pour ce pain, mais j'ai expérimenté du côté de la préparation. Comme je l'avais mentionné ici, il y a certaines choses qui ne fonctionnent pas dans mon processus de réalisation. J'ai essayé de corriger le premier point, à savoir, changer de récipient pour la soude solide. J'ai utilisé un pot en plastique, ça résoud le problème de la soude perdue mais pas de la soude qui colle au récipient. Il va falloir que je trouve autre chose.

Pour la première fois, j'ai nettoyé tout mon matériel dès la fin de la préparation. Je pensais que ce serait une bonne idée de tout diluer dans l'eau mais apparement pas. La soude a été diluée et n'a pas réagit avec les huiles, ce qui fait que tout est resté gras. La prochaine fois, je ferai comme d'habitude et je nettoyerai quand j'aurai du savon.

Petite anecdote pour finir, le gras de canard que j'ai utilisé m'a été donné par ma mère. C'était une boîte de conserve à utiliser en cuisine, mais elle était périmée depuis juin 2006. Autant dire qu'il était plus que temps de la transformer.

Les résultats sont tombés

Les résultats des olympiades sont tombés. Je suis arrivé 104 sur 138. Ce n'est pas fantastique mais je suis content d'avoir participé. J'ai quand même quelques modèles qui ont été plutôt bien notés et sans surprise, il s'agit des tesselations. Il ne me reste plus qu'à améliorer mes papiers, mes pliages, mes modelages et ma photo. Bref, les pistes sont nombreuses et le travail ne manquera pas.

Pour penser à autre chose, j'ai profité du weekend pour expérimenter avec le savon. Suite à une demande de madame, je me suis lancé dans la fabrication de shampoing en barre.

J'ai donc commencé par rechercher des recettes intéressantes sur internet. Je suis tombé sur celle-ci, celle-ci ou encore celle-ci. À la lecture de ces recettes, je me suis rendu compte que le shampoing n'est qu'un savon. Ce qui le différentie, c'est les huiles utilisées qui nourriront ou assècheront le cuir chevelu et le cheveu.

J'ai donc décider de partir sur la recette suivante :

  • 486 grammes de gras de bœuf

  • 344 grammes d'huile de coco

  • 100 grammes d'huile d'olive

  • 70 grammes d'huile de ricin

  • 330 grammes d'eau

  • 145 grammes de soude (NaOH)

  • 26,4 grammes d'huile essentielle de géranium

Voici le résultat obtenu, une belle brique blanche.

Brique de savon fraichement démoulée

Je suis satisfait de mon résultat même s'il reste quelques imperfections.

En réalisant cette brique de savon, je me suis intérrogé sur mon matériel. Il y a quelques points que je peux améliorer pour me faciliter la vie.

Récipient pour mesurer la soude solide

En ce moment, j'utilise un sac en plastique pour la congélation pour contenir les billes de soude. L'ennui est qu'avec la combinaison de l'électricité statique et de la fermeture du sac, je n'arrive pas à récupérer la totalité de la soude pesée. Je pourrais utiliser un récipient en verre mais la plage de pesée étant très faible, je ne peux pas avoir de tare importante. Il faut que je trouve quelque chose d'autre.

Récipient pour la soude liquide

En ce moment, j'utilise un pot à cornichon qui est plus haut que large. Ce qui fait que ce n'est pas très pratique pour mélanger le mélange d'eau et de soude. Il faut que j'utilise un pot plus large pour rendre le processus plus facile. Ça permettra également au mélange de refroidir plus rapidement grace à la surface de contact plus importante. Idéalement, il faudrait également avoir un support pour le thermomètre pour qu'il ne se balade pas dans la solution.

Séchoir

En ce moment, j'utilise une boîte à chaussures dans laquelle j'empile les savons les uns sur les autres. Ce n'est pas un rangement très efficace car pour atteindre les couches basses, je suis obligé de bouger les couches hautes. De plus la taille de la boîte n'est pas adaptée aux savons que je produis, ce qui m'oblige à perdre beaucoup d'espace. Il faut que je trouve ou fasse une boîte adaptée à mon usage, idéalement avec plusieurs étages pour pouvoir y stocker plusieurs lots.

En bref, il reste beaucoup de place à l'amélioration.