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Pour une fois qu'on est en avance

Sac à projets

Je parle de Noël bien sur. En même temps, je n'ai pas eu trop le choix. Il y a quelques jours, je suis allé chez ma sœur en sachant que je ne pourrais pas y aller pour les fêtes. On a donc fait un Noël en avance.

Pour préparer cela, ma dame m'avais confié la mission de coudre un sac pour y mettre les quelques surprises. Mais comme je trouvais ça un peu ennuyeux de faire un simple sac, je me suis mis à la recherche de quelque chose d'un peu plus élaboré. Après plusieurs propositions, c'est celle-ci qui a été retenue. Le patron est très bien expliqué et dans les moments de doute, je me suis tourné vers la vidéo explicative. Cela m'a permis de compléter ce projet sans faire d'erreur.

J'ai opté pour le grand modèle. J'ai utilisé utilisé un tissu en coton épais pour l'extérieur et un tissu en coton fin et en lin de sevenberry pour l'intérieur. J'ai entoilé le tissu extérieur avec une interface thermocollante épaisse afin de rigidifier le sac. J'avais acheté de la cordelette en coton pour la fermeture du sac mais elle était bien trop épaisse alors j'ai puisé dans les restes de suspente de parachute d'un projet terminé.

Je suis vraiment satisfait du modèle et du résultat. Il va falloir que j'en fasse d'autres afin d'y stocker mes différents projets. Je pourrais jouer avec les couleurs et les différentes finitions.

Un goût de Vietnam

Banh Mi

J'ai découvert le goût du Banh Mi dans une autre vie. En tout cas, c'est tellement loin dans mes souvenirs que c'est tout comme. J'avais été conquis par la fraicheur, les saveurs et les textures de ce sandwich vietnamien. Je n'ai aucune idée si c'était un sandwich fait de manière traditionnel car il a été confectionné bien loin de son pays d'origine.

Depuis, j'en ai mangé de bons et de moins bons. Malheureusement, les bons sont plutôt rares. J'ai alors commencé à me renseigner sur leur confection. J'ai lu plusieurs livres, j'ai fait de nombreuses recherches sur internet et j'en suis venu à la conclusion que c'était beaucoup de travail et de préparation pour obtenir un résultat intéressant.

J'ai donc laissé ce projet de côté jusqu'à ce que récemment j'ai eu le déclencheur qui m'a permis de me lancer. J'avais sous la main « The Banh Mi Handbook [1]» de Andrea Nguyen emprunté à la bibliothèque de Montréal, je venais de recevoir des radis daïkon et des carottes de notre panier bio et je me demandais ce que j'allais en faire. J'ai sauté sur l'occasion pour entamer le processus.

J'ai fait ma marinade de légumes samedi passé. J'ai fait mon pâté aux foies de volaille mercredi. J'ai fait mes pains et ma protéine aujourd'hui. Il ne manquait plus qu'à préparer une mayonnaise épicée et laver un peu de coriandre pour avoir tout ce qui était nécessaire.

Verdict ? C'était exceptionnel ! Nous nous sommes régalés. Mes efforts ont portés leurs fruits et nous avons bien hâte d'en manger à nouveau. Nous avons déjà prévu de partager ça avec nos amis.

Pour référence, voici les recettes disponibles en ligne qui ont attiré mon attention :

Toujours pour référence, voici la recette de la protéine que j'ai utilisé [2]:

Ingrédients

  • un morceau d'épaule de porc

  • oignon émincé

  • moutarde forte

  • sel

  • poivre

  • noix de muscade

  • sauce soja

  • beurre

  • huile d'olive

  • eau

Instructions

  1. Préchauffer le four à 350°F.

  2. Faire chauffer le beurre et l'huile d'olive dans une cocotte avec couvercle allant au four.

  3. Faire dorer toutes les faces du morceau d'épaule puis réserver.

  4. Utiliser la même cocotte pour faire revenir les oignons jusqu'à ce qu'ils soient translucides.

  5. Ajouter le morceau d'épaule, la moutarde forte et 2 verres d'eau.

  6. Ajouter au goût du sel, du poivre et de la noix de muscade.

  7. Couvrir et mettre au four pour au moins 4 heures.

  8. Toutes les heures, ajuster le niveau d'au si besoin est.

  9. Après trois heures, ajouter de la sauce sojà au goût.

  10. Une fois la cuisson terminée, la viande doit s'effilocher sans effort et le liquide doit être complètement évaporé.

4 ans de pause

Savon au gras de bacon

Ça faisait 4 ans que je n'avais pas fait de savon. J'avais essayé plusieurs fois de m'y remettre mais j'avais "perdu" du matériel lors du changement de continent. Certaines choses ne valent pas leur prix d'un déménagement outre-atlantique surtout quand c'est de la récupération. J'ai du retrouver un pied mélangeur, un récipient pour mélanger la soude et un récipient pour mélanger le savon. J'ai du également me reconstruire un moule en carton de récupération. J'en ai profité pour trouver des solutions aux problèmes mentionnés ici.

Ça faisait 4 ans que je n'avais pas fait de savon. J'en ai fait 2 fois en moins de 48 heures. Ça faisait plusieurs semaines que le gras de bacon trainait sur le comptoir. Au début, c'était pour le nettoyer afin qu'il soit utilisable pour la saponification. Ensuite, c'était par manque de place. Ça ne convenait ni à ma dame ni à moi, alors j'ai sorti mon matériel et je me suis lancé. 2 fois.

C'était vraiment le fun de revêtir à nouveau ma combinaison. Je n'ai rien perdu de ma technique d'amateur. Je suis bien conscient que je n'ai qu'une technique limitée mais pour le moment, elle me satisfait. Par contre, il y a quelques problèmes matériels que je dois résoudre avant la prochaine fabrication.

Changer de balance

La balance que j'utilise actuellement a subit des dommages lors des derniers déménagements. L'affichage est assez incertain, ce qui peut être problématique lors de la lecture de la masse de soude.

Changer de mélangeur

Le mélangeur que j'utilise actuellement est de mauvaise qualité et surtout pas adapté à ce que je veux en faire. Lors de ma première fabrication, il s'est mis à chauffer et à fumer, ce qui est rarement bon signe.

Trouver un fournisseur de soude

Il y a quelques années, mon fournisseur de soude a fermé ses portes. C'était pratique car il était situé à Montréal. Maintenant, je dois étirer au maximum celle qui me reste avant de devoir en racheter. Il m'en reste pour au moins 2 fabrications, mais il ne faut pas perdre ça de vue.

Mandalas

Magnificent Origami Mandalas

Lors de ma première convention d'origami, j'y ai fait la connaissance de Matthew Green. C'est un autre passionné qui a commencé aussi jeune que moi, qui est beaucoup plus assidu que moi et qui est beaucoup plus impliqué que moi. Nous nous sommes croisés quelques fois lors de convention à New-York et je l'ai toujours entendu parler de son rève de publier un recueil de ses modèles. Après beaucoup de travail, de révisions, de plis, il a réalisé son rève en publiant le livre « Magnificent Origami Mandalas: Radial Modular Origami Models for Enthusiasts » [1].

Pour soutenir son travail, j'ai acquis cet ouvrage même si je ne suis pas un passionné de l'origami modulaire. J'ai commencé à lire l'introduction dans laquelle il mentionne s'être donné comme défi de plier un modèle par jour pendant une année et que ça a été le point de départ du-dit livre. Sans aller aussi loin dans la démarche, je me suis mis au défi de plier un modèle par jour pendant 32 jours [2] afin de prendre mon élan pour accomplir mes propres projets.

J'ai aimé plier la plus part des modèles, il n'y en a qu'un seul que je ne recommande pas. J'ai trouvé que les blocages et le rendu de ce modèle ne sont pas au même niveau que ceux des autres modèles. Globalement, j'ai trouvé que les blocages sont intéressant et que le système de base ouvre la porte vers des modèles plus personnels.

Les amoureux des pliages modulaires vont se régaler avec ce livre qui propose de nombreux modèles et permet d'en créer bien plus encore. La qualité de l'ouvrage est indéniable et est le reflet des nombreuses heures de travail des différentes parties. J'ai hâte de voir le suivant dont la liste des modèles présentés va être arrêtée la semaine prochaine.

Les vacances sont déjà loin

Cette année, nous sommes allés en France. Nous avons profité de l'escale prolongée offerte sur les vols transatlantiques d'Icelandair pour visiter l'Islande pendant quelques jours. Ça faisait longtemps que je voulais y retourner car mon voyage de 2007 m'a laissé des souvenirs impérissables. Comme le temps était limité, il a fallu faire des choix stratégiques pour les différentes activités envisagées.

Harpa Concert Hall and Conference Centre

Jour 1 : arrivée à Reykjavìk

Après une courte nuit passée dans l'avion entre Toronto et Reykjavìk, il a fallu braver différentes embuches. Ce n'était pas grand chose mais la fatigue et la barrière de la langue n'ont pas aidé. Il y a d'abord eu la voiture qui n'était pas à la hauteur de ce qu'on avait loué jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on s'était trompé de véhicule. Le personnel de l'agence de location a été très accommodant et nous avons finalement quitté la zone aéroportuaire en direction de la capitale. Il y a ensuite eu la chambre d'hotel qu'il a fallu régler avant d'y accéder. Rien de bien insurmontable sauf quand le-dit hotel n'a pas de réception physique, que la communication avec le service mis en place ne cesse d'être interrompu, que la connexion à Internet ne fonctionne pas et que le montant annoncé n'est pas dans la bonne devise. Une fois la chambre réglée, nous sommes allé prendre une douche bien méritée et faire une sieste pour profiter de notre soirée ensoleillée.

Nous n'avons pas eu le temps de trop profiter de la chambre car à peine la sieste terminée, nous avions rendez-vous devant la salle de concert avec notre guide culinaire. Il était l'archétype du viking, grand, de longs cheveux blonds, joyeux et volubile. Il a entraîné notre petit groupe dans le dédale des rues de Reykjavìk pour atteindre nos différentes destinations. Durant les 3 heures de la visite, nous avons visité 5 restaurants, goûté 8 plats et entendu de nombreux récits sur l'histoire ancienne et contemporaine de la ville et du pays. C'est une belle façon de découvrir une ville ou un pays. Je n'avais jamais fait ça auparavant mais je sais que je recommencerai quand l'occasion se présentera.

Voici les différents endroits que nous avons visités :

Gullfoss

Jour 2 : Cercle d'or

Personne de peut échapper au « Cercle d'or » quand il va en Islande, c'est le minimum de ce que l'on doit visiter en dehors de la capitale. Il y a Þingvellir qui est le lieu où se tenait les parlements annuels depuis 930. C'est une plaine d'origine volcanique qui est littéralement à cheval sur les plaques techtoniques américaine et européenne. Ensuite, il y a Geysir qui a donné son nom à tous les geyser. Celui-ci n'est pas très actif [1] mais son petit frère Strokkur situé à quelques dizaines de mètre nous régale d'éruption plus fréquentes. Enfin, il y a Gullfoss, une chute d'eau située à quelques kilomètres de Geysir. Celle-ci est l'un des sites touristiques les plus populaires d'Islande.

Nous avons fait cette boucle dans des conditions peu propices. Le vent, la pluie et le froid étaient de la partie. Mais cela ne nous à pas empêché d'apprécier les paysages déchirés et torturés par les éléments. Le ciel gris a participé à l'ambiance en apportant une touche de dramatique à l'ensemble.

Reykjadalur

Jour 3 : Reykjadalur

Première randonnée du séjour, j'ai planifié quelque chose de simple avec une belle récompense. Celle-ci ne faisait que quelques kilomètres pour démarrer tranquillement et nous a emmené jusqu'à une rivière d'eau chaude naturellement. Cette rivière, coincée entre 2 montagnes, est alimentée par les sources d'eau chaude environnentes. Très prisée des randonneurs, ses rives sont aménagées pour permettre l'accès sans trop abimer la nature très fragile.

Nous ne sommes pas partis du stationnement de départ car les indications du GPS nous ont mené à un endroit bien reculé. Nous avons cru plus d'une fois que nous allions perdre des morceaux de voiture tellement la route était accidentée. La prochaine fois, j'étudierai plus longuement le trajet pour ne pas me faire avoir. Ce changement de point de départ m'a fait douter de l'endroit où nous étions et du chemin que nous prenions. Bien sur, je me suis rendu compte de cette erreur une fois la randonnée terminée.

Mis à part ce petit souci d'orientation, ce fut une très belle journée. Le chemin nous a emmené à flan de montagne, ce qui nous a forcé à rester concentré une bonne partie de la journée. Une chute n'aurait pas été fatale mais aurait très certainement changé le cours de nos vacances. La récompense de la baignade a été bien méritée même s'il est bien plus facile de rentrer dans l'eau que d'en sortir. J'ai hésité avant de me plonger dans la rivière mais je pense que je l'aurai regretté si je ne l'avais pas fait. C'était une expérience assez irréelle.

Road to Gylmur

Jour 4 : Gylmur

Seconde randonnée du séjour et madame qui commence à ne pas filer, j'ai planifié une randonnée facile le long d'une gorge. Cette randonnée permet d'aller voir une cascade de près de 200 mètres de haut. Normalement, elle commence par la traversée de la rivière mais le pont qui l'emjambe avait disparu. Il y a quelques courageux qui l'ont traversée à pied mais le débit nous semblait un peu trop important pour tenter l'aventure. Nous avons donc décidé de faire un aller-retour plutôt qu'une boucle.

Le chemin suit le bord de la gorge, mais à une distance respectable du bord. Ce n'est pas si exposé que cela malgré ce que madame raconte. Je pense que c'est la maladie qui l'a un peu désorientée. La partie la plus délicate de l'ascension est le pierrier qui permet d'accéder au plateau. Encore une fois, il faut marcher prudemment mais si on fait attention, ça va tout seul.

Arrivés sur le plateau, la maladie prennant le dessus, nous avons rebroussé chemin. C'est la deuxième fois que je tente cette randonnée et c'est la deuxième fois que je suis contraint d'abandonner. Il va falloir que je revienne pour enfin la finir. J'ai vraiment envie de voir ce qui se cache au bout de ce chemin.

Seljalandsfoss

Jour 5 : Côte sud

Changement de programme pour le jour 5 à cause de la maladie, nous avons remplacé une randonnée assez longue par beaucoup de visites avec beaucoup de route. Nous avons pris la route 1 en direction de l'est jusqu'à la petite ville cotière de Vìk. De là, nous sommes retournés à Reykjavìk en nous arrêtant aux différents points d'intérêts.

Nous avons commencé par la magnifique plage de sable noir de Reynisfjara. Balayée par le vent et les vagues déferlantes, elle ne cache pas son passé volcanique en affichant des orgues basaltiques et du sable noir issu de l'érosion des-dit orgues. De l'autre côté de la rivière, il y a la réserve faunique de Dyrhólaey. Nous avons suivi le sentier sur le haut de la falaise et nous avons pu apercevoir quelques macareux qui nichaient. Ils étaient tellement loin de nous que nous n'étions pas d'accord sur la nature des volatiles jusqu'à ce qu'on puisse voir les photos sur grand écran.

Un peu plus loin de Vìk, il y avait Skógafoss. Elle est l'une des plus grande d'Islande et l'une des plus visitée. C'est une chute d'eau impressionnante avec un accès facile qui permet de prendre des photos quasiment au pied de la chute. Il y a également un escalier qui mène au sommet et à un chemin de randonnée qui s'enfonce dans les terres. Nous ne l'avons pas fait mais je l'ajoute à ma liste de voyages futurs.

Et finalement, il y avait Seljalandsfoss. C'est une autre chute d'eau. Celle-ci a la particularité d'avoir un chemin d'accès qui fait le tour complet de la chute. Elle a également une petite sœur à quelques centaines de mètres de là. Moins connue et plus cachée, elle offre un spectacle très différent.

Reynisfjara

Jour 6 : Reykjavìk

Changement de programme pour le jour 6 toujours à cause de la maladie, nous sommes restés dans la capitale afin de pouvoir faire la sieste confortablement. Mais le reste de la journée a été bien occupé. Nous sommes allé explorer les abords du port où nous avons retrouvé un des restaurants mis en lumière dans l'émission « Somebody feed Phil ». Nous avons profité de notre dernier jour pour faire un repas différent et cette fois, nous y sommes allé sans recommandation. En errant dans les rues de Reykavìk, nous nous sommes retrouvé devans le restaurant Apotek. Les prix étaient un peu en dehors de notre budget habituel mais après avoir écarté plusieurs autres options de restaurants, nous sommes entrés. Et nous avons bien fait car le repas excellent nous a été servi par un personnel compétent dans un cadre exceptionnel. C'était vraiment une très belle expérience.

Nous sommes ensuite retournés à la chambre pour une sieste rapide avant de repartir pour le musée du phallus. Cette exposition est sérieuse et aborde le sujet d'abord du point de vue de la biologie, puis du point de vue de l'art et enfin du point de vue de l'humour. C'est une curiosité à aller voir mais une seule visite sera assez pour ma part.

Pour finir la journée, une dernière visite à The Handknitting Association of Iceland pour trouver de la laine pour ma maman. Elle était à court de projet et nous a proposé de tricoter des chandails. Il nous suffisait de choisir le modèle et la laine pour le faire.

Jour 7 : départ pour Paris

C'est le moment de boucler les valises. Dernier tour sur la chambre pour s'assurer de n'avoir rien oublié et nous reprenons la route de l'aéroport sous une pluie battante. Nous ne sommes pas les premiers à retourner notre véhicule malgré l'heure matinale, l'attente est longue et nous espérons ne pas rater notre avion. Finalement, nous passons assez rapidement et arrivons à l'aéroport avec un peu d'avance. La poignée de ma valise cède au moment de la mettre sur le tapis, ça sera son dernier voyage. Nous sommes dans l'avion, dernier coup d'œil sur l'île, les vacances en Islande sont terminées.

Projet rapide pendant que ma fille est là

Pochette de rangement pour jeux de cartes

Je me suis dépéché de faire ce petit projet pendant que ma fille est là car elle a un outil que je ne possède pas, à savoir une pince à boutons pression. Je ne voulais pas en acheter une alors je lui ai demandé de mettre la sienne dans ses valises.

Le patron que j'ai trouvé est très bien expliqué mais il n'est disponible que dans la langue de Goethe. Il a fallu que je me serve de la vidéo disponible, de mes vagues connaissances de la langue et de l'aide de l'intelligence artificielle pour arriver à mes fins. Mis à part ce problème de langue, c'est un projet sans difficulté majeure qui m'a permis de piocher un peu dans les restes de tissus de projets précédents. Ça fait toujours du bien d'alléger la boîte car j'ai l'impression que le tissu y rentre plus rapidement qu'il n'en sort.

Il ne me reste plus qu'à acquerir une surjetteuse pour réaliser les projets qui trainent depuis trop longtemps. Ce qui est prévu pour le mois prochain.

Du pain et des jeux

Challah garnie avec une compotée de mûres

Le titre fait bien sur référence à la citation latine « Panem et circences », mais sans la connotation péjorative associée. Elle fait uniquement référence aux parties jouées pendant la réalisation de cette challah.

Cette recette était sur ma liste de pain à tester depuis plusieurs années. Il faut dire que les photos du blog original sont alléchantes. Je pensais la faire suite à une cueillette sauvage de mûres, ce qui a retardé sa réalisation. Finalement, j'ai opté pour des fruits cultivés pour ne pas attendre une hypothétique cueillette.

Je suis partagé sur le résultat. Je trouve que la pâte a une très belle texture mais que la garniture n'apporte rien sauf une texture désagréable dûe aux graines. Elle n'est pas en quantité suffisante pour apporter des saveurs marquées mais elle ajoute tout de même un effet visuel intéressant. On est quand même passé au travers et à l'heure de l'écriture, il n'en reste rien. Néanmoins, je ne pense pas en refaire.

J'ai apprécié le façonnage en boule tressée, mais celui-ci a été rendu improbable à cause de la garniture et de mon manque de pratique. J'aurais probablement dû commencer par une challah simple pour me faciliter la vie. Ça sera pour la prochaine fois.

Cadeau d'anniversaire… en retard

Peignoir de bain

Début de l'aparté. Cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas accès à mon ordinateur, alors il y a quelques messages que je n'ai pas eu le temps d'écrire. Celui-ci en fait partie, il y en aura au moins un autre qui s'en vient. Fin de l'aparté.

Il y a quelques mois, ma dame m'a demandé d'ajouter un projet à ma liste de projets couture. Ma liste, déjà longue, c'est vu augmentée de ce peignoir de bain [1] qu'elle désirait pour son anniversaire. Le problème est qu'elle m'annonce ça 2 jours avant le-dit anniversaire. Ça ne m'a pas laissé beaucoup de temps en sachant qu'il fallait :

  • acheter le patron – c'est assez trivial car on peut le faire en ligne.

  • acheter le tissu – une chance que nous étions proche du magasin.

  • imprimer le patron – ça n'a pas fonctionné car on était samedi et que mon imprimerie était fermée jusqu'au lundi.

  • laver et sécher le tissu – ça prend un peu de temps mais on peut s'en sortir.

  • faire le peignoir – c'est bien plus long que ça en a l'air.

Autant dire que pour avoir ça le lundi, c'était légèrement compromis. Surtout que les rénovations du sous-sol avaient la priorité car nous avions une échéance à respecter pour pouvoir partir en vacances sereinement. Je n'ai même pas essayé de tenir l'échéance de la date d'anniversaire ni celle de faire cela avant de faire mes valises. Par contre, je me suis dit que ce serait le projet idéal à faire durant mon séjour chez les parents.

J'ai réussi à trouver de la place dans mes valises pour toutes les fournitures nécessaires (tissu, fil, patron et écusson [2]). Ma maman étant une couturière avertie, je n'avais pas besoin de prendre autre chose. Une fois seul chez les parents, il ne me restait plus qu'à avancer.

Le patron ne présente pas vraiment de difficulté, j'ai quand même dû appeler ma maman pour comprendre certains passages un peu délicats. Finalement, la plus grosse difficulté était de gérer correctement le tissu qui est très capricieux, il se déforme dans tous les sens et ne coopère pas facilement. Heureusement que j'ai pu utiliser un pied marcheur pour dompter le tissu récalcitrant. J'ai pu expérimenter la surjetteuse pour faire les finitions et j'aime beaucoup le résultat qui se rapproche d'un travail professionnel. Le problème est que maintenant, j'aimerai en avoir une.

Ma maman voulait absolument participer au projet et s'est portée volontaire pour coudre l'écusson choisi pour personnaliser le vêtement. Ça a été très compliqué car il est très épais et qu'il a fallu le coudre à la main. Mais le résultat en vaut la peine car il ajoute une petite touche de folie à ce peignoir tout simple.

Détail du peignoir de bain

Piochons un peu dans les archives — suite

Pain d'épices au sirop d'érable

Comme mentionné dans cet article, j'avais emprunté le livre « Le pain d'épices » de Lise Bésème-Pia [1] à la bibliothèque de Montréal. J'ai pour habitude d'emprunter des livres de recettes pour y piocher celles qui m'intéressent. J'ai fait ça pendant des années sans vraiment prendre le temps de les faire. Elles se sont donc accumulées depuis pas mal de temps.

Depuis que la bibliothèque de Montréal est moins accessible, je récupère moins de recettes. Ce qui me laisse plus de temps pour les réaliser.

Ce pain d'épices au sirop d'érable en est l'illustration parfaite. Cette recette très simple contient beaucoup de sucre et beaucoup d'anis. De plus, j'ai utilisé une farine de seigle qui n'est pas appropriée, ce qui donne une texture peu concluante. Le résultat est bon mais trop sucré à mon goût. Je ne pense pas que je retenterai l'expérience et que je resterai avec ma recette habituelle.

Et de deux !

Éclipse solaire

Hier, j'ai eu la chance de voir ma deuxième éclipse solaire complète. La première fois remonte à août 1999 en France. J'en garde un excellent souvenir même si je n'étais pas bien préparé. Je n'ai tout de même pas regardé le soleil sans me protéger comme certains l'ont fait.

25 ans plus tard, j'étais préparé. Nous sommes allé chez des amis qui habitent directement sur la trajectoire de l'éclipse. Nous nous doutions que beaucoup de monde ferait le même trajet que nous alors nous sommes arrivés la veille. Cela nous a permis de souper avec eux sans souffrir du trafic routier [1] et de nous préparer tranquillement à assister au spectacle céleste.

Le temps était idéal pour l'observation de notre étoile. Le ciel était dégagé, ce qui n'a pas été le cas pour une grosse partie de la trajectoire de l'éclipse. La température était assez agréable pour rester en plein soleil confortablement.

Je ne suis pas astronome, mais j'ai tout de même vraiment apprécié le spectacle fantastique que la nature nous a offert. Ce qui me fascine le plus, ce sont les générations de scientifiques qui ont théorisé les mouvements des astres et sont capable de prédire avec précision l'occurrence de ces évènements. Ça a été un bon rappel de notre insignifiance à l'échelle cosmique.